Oser s’investir

Finances au féminin

Votre espace pour renforcer votre autonomie financière en tant que femme

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Parler d’argent, c’est parfois tabou. Pourtant, franchir ce pas, c’est se diriger vers l’indépendance financière, car plus on ose parler d’argent, plus on en apprend. 

Que ce soit avec nos amies, nos mères, nos sœurs ou nos filles, cela nous aide à développer notre confiance pour prendre notre avenir financier en main. 

Et vous, oserez-vous? 

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En plus de nous engager à accroître l’autonomie financière au féminin, nous soutenons fièrement plusieurs initiatives qui contribuent à l’épanouissement des femmes. Voici quelques-unes d’entre elles. 

Unies pour vaincre la maladie


On estime qu’une femme sur huit développera un cancer du sein au cours de sa vie. 

Au-delà de votre santé financière, nous avons votre bien-être physique à cœur. C’est pourquoi nous collaborons activement à la mission de recherche et d’aide de la Fondation cancer du sein du Québec.

Engagement Jeu.Set.Équité.


Issu d’un partenariat entre Tennis Canada et la Banque Nationale, l’engagement Jeu.Set.Équité contribue à faire évoluer l’équité des genres à tous les niveaux de l’écosystème du tennis au Canada. Du terrain de jeu aux circuits professionnels, le but de cet engagement est de créer un changement durable dans toutes les sphères du tennis.

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Les petits détails pour tout savoir

Bonjour, je m'appelle Kathy Marquis, animatrice de Génération Sidechick.

 

Je reçois énormément de messages concernant les finances et la gestion financière, notamment chez les femmes.

 

Puis pour vous aider, mais aussi pour m'aider parce que j'ai plein de questions, aujourd'hui, je suis avec Catherine Patenaude de la Banque Nationale, pour parler d'argent.

 

Catherine, parler d'argent, c'est un sujet qui est tabou.

 

Mais pourquoi c'est un enjeu si on ne prend pas le temps d'en parler justement?

 

Parler de finances, c'est inconfortable, hein, mais plus on en parle, plus on devient confiants, meilleurs sont nos connaissances et meilleurs sont nos réflexes pour être en mesure de prendre des bonnes décisions au moment opportun.

 

Et pourquoi les femmes devraient parler plus de finances?

 

Aujourd'hui, c'est encore vrai qu'une femme au courant de sa carrière va avoir besoin de prendre souvent plus de pauses parce qu'elle prend un congé de maternité, parce qu'elle s'occupe des enfants, parce qu'elle devient proche aidante.

 

Donc, évidemment, ces moments-là où elle ne travaille pas, ce sont des baisses de revenus qui ont un impact significatif au montant qu'elle réussisse à épargner en fonction de sa retraite.

 

Ensuite de ça, les femmes ont tendance à déléguer beaucoup les finances à leur conjoint.

 

Et ça, c'est une tendance qui continue, les nouvelles générations c’est la même chose, donc c'est assez préoccupant.

 

Et bien les femmes, pour un paquet de raisons, à un moment donné dans leur vie, vont probablement avoir besoin de prendre des décisions toute seules. 

 

Et ça, on ne veut pas que ça arrive dans un moment de stress et ne pas être équipée pour l'affronter.

 

Et finalement, c'est encore vrai de dire que les femmes ont une tendance à être plus prudentes en terme d'investissement plutôt que d'aller l'investir dans les marchés.

 

Et ça, on perd des rendements au fil des ans et ça peut avoir un impact important au moment de la retraite.

 

Si on a envie de prendre notre gestion financière en main, par quoi on doit commencer Catherine?

 

La première étape, c'est de faire une vraie prise de conscience.

 

Oui.

 

Est-ce qu’on est satisfaite de la façon dont on gère nos finances?

 

Est-ce qu'il y a des choses qu'on peut faire différemment, est-ce qu'on est assez impliqué?

 

Une fois qu'on a répondu à ça, on passe à ma partie préférée :

le budget, le bilan.

 

Donc avoir une bonne compréhension de notre situation actuelle, puis comprendre où vont nos dépenses, c'est quoi nos habitudes de consommation?

 

Puis il faut démocratiser ces discussions-là, trouver quelqu'un de confiance avec qui on peut en parler, un ami, un membre de la famille, notre partenaire ou un professionnel évidemment.

 

Ou toi.

 

Ou moi, effectivement. Et là, je ne veux pas dire d'aller parler de salaire ou d'actifs investissables en termes de montants, mais tu sais de se partager des trucs, qu'est-ce qu'on utilise?

 

De se poser des questions pour justement démystifier tout ça.

 

Puis quand on regarde des statistiques, ça ne ment pas.

 

Quand on est suivie, accompagnée, au courant de notre vie par un professionnel, bien on a un nombre d'actifs beaucoup plus important à la fin, puis un patrimoine beaucoup plus important.

 

Avant même de prendre des décisions qui vont avoir un impact sur votre situation financière, faites le défi d'aujourd'hui.

 

Commencez par faire votre budget.

 

Si ça, c'est fait, on passe au bilan financier.

 

C'est le temps d'analyser vos finances et fixez-vous des objectifs.

 

Pour aller encore plus loin, vous pouvez consulter les outils et les articles qui accompagnent cette capsule.

Gérer ses finances personnelles quand on est en couple, c'est une autre paire de manches.

 

Je me suis moi-même retrouvée deux fois à repartir complètement à zéro parce que je ne m'étais pas du tout préparée finalement.

 

Il y aurait vraiment fallu que je te rencontre avant Catherine.

 

C'est sûr.

  

Catherine, à quoi on doit penser avant de mettre nos finances en commun dans un couple?

 

Mais ça, c'est comme n'importe quoi d'autre.

 

La première chose, c'est d'apprendre à bien se connaître nous-mêmes, donc définir nos propres objectifs, faire notre bilan, faire notre budget.

 

On demande la même chose à notre partenaire et une fois que ça, c'est fait, on peut regarder maintenant en couple,

Qu'est-ce qu'on veut mettre en commun et qu'est-ce qu'on veut garder aussi sur une base individuelle.

 

Dis-moi, est-ce que le fameux compte conjoint c'est une véritable bonne solution pour nos finances?

 

Bon là, t'aimeras pas ma réponse, mais ça dépend.

 

Ça dépend de l'entente qu'on a, ça dépend de ce qu'on veut faire avec cet argent-là.

Ce que je peux te dire par exemple, c'est que c'est une bonne solution pour mettre le partage des dépenses communes.

 

Et là, ça m'amène à parler de la gestion des dépenses.

 

Ce qu'on voit souvent, c'est que les gens décident de partager 50-50 et ça, à long terme, ça peut avoir un impact hyper négatif sur la personne qui a un salaire moins élevé dans le couple.

 

OK, mais c'est quoi les risques de séparer ses dépenses 50-50?

 

Le risque le plus important, c'est de pas être en mesure d'économiser assez.

 

Parce qu'une fois qu'on a séparé les dépenses, celui ou celle qui a moins de revenus n'est pas en mesure d'économiser autant que l'autre.

 

Quand on est mariés, ça va bien, on s'aime. Mais si on se sépare et qu'en plus on n’est pas mariés et qu’on n'a pas un contrat de vie commune, ça peut avoir un gros, gros impact au niveau de la retraite puis le stress financier.

Ce serait quoi d'abord, la bonne méthode à employer pour séparer ces dépenses au sein d'un couple?

 

Dans la majorité du temps, on appelle ça le prorata du partage des dépenses en fonction du salaire.

 

Si par exemple, on est en couple et tu gagnes 30 % de plus que moi, bien tu devrais assumer 30 % de plus des dépenses du couple que moi.

 

Comme ça on est équitables.

 

En effet, ça fait du sens.

Le défi d’aujourd'hui, c'est d'avoir une discussion avec son ou sa partenaire.

 

Explorez si la méthode du prorata serait pertinente pour vous.

 

Pour aller encore plus loin, vous pouvez consulter les outils et les articles qui accompagnent cette capsule.

Salut, ici Kathy Marquis de Génération Sidechick.

 

Pour m'aider, je suis avec Marie-Lou Coursol de la Banque Nationale pour parler des finances relativement à un congé parental.

 

Qu'on soit seuls ou en couple, devenir parent, ça a sans aucun doute un impact sur nos finances et j'avais justement envie de démystifier le sujet avec toi.

 

D'abord, c'est quoi la première chose, Marie-Lou, qu'on doit regarder quand on prévoit devenir parent?

 

En fait, la première chose à se rappeler, c'est que devenir parent, c'est un choix qu'on fait souvent à deux. 

 

Donc on pourrait penser que les impacts se font sentir seulement sur les finances du couple.

Mais il y a un impact important sur les finances de la femme ou de la personne qui prend un congé de maternité. 

 

Marie-Lou, c'est quoi l'impact que ça a, un congé de maternité sur quelqu'un?

 

Avec le congé de maternité c'est sûr qu'il faut s'attendre à une baisse de revenu.

 

En plus de ça, ça peut avoir un impact sur nos épargnes systématiques qu'on pourrait avoir à réduire ou même les arrêter pendant cette période.

 

On doit aussi vérifier avec son employeur si on va continuer à être assuré, puis si on devra payer nos primes pendant le congé ou à notre retour.

 

Et c'est sûr que pendant cette période, il y a un écart financier qui risque de se créer puis d'avoir un impact à long terme sur le patrimoine de la femme.

 

Qu'est-ce qu'on peut faire concrètement pour diminuer ces impacts-là?

 

Je pense qu'il faut voir ce projet de vie comme une opportunité de revoir ses finances en amont, son budget, son plan d'épargne,  ses assurances, ses avantages et les prestations parentales qui sont disponibles.

 

Dirais-tu que l'idéal, ce serait de planifier la maternité avant même que ça se concrétise?

 

Oui, et pour nous aider, la Banque Nationale nous propose un outil sur lequel on peut s'appuyer étape par étape pour se sentir en confiance et s'assurer qu'on n'oublie rien dans la planification de nos finances dans ce changement de vie important.

 

C'est le défi de la capsule d’aujourd’hui.

 

Si vous prévoyez avoir un enfant, faites un tour sur le site de Banque Nationale et lisez l'article « Budget bébé » avec votre partenaire.

 

Ça va vous permettre de planifier vos finances en conséquence.

 

Pour aller encore plus loin, vous pouvez consulter les outils et les articles qui accompagnent cette capsule.

Le mot « investir », ça peut vraiment faire peur, surtout quand on ne se sent pas adéquate ou peu outillée.

 

Pour moi, ça m'a pris plusieurs années avant de me sentir à l'aise de le faire.

 

Marie-Lou, pourquoi c'est important d'investir?

 

En fait, on investit pour atteindre son autonomie et son indépendance financière.

 

On investit pour atteindre ses objectifs de vie, puis aussi pour nous aider à réaliser nos projets.

 

Il y en a qui pourraient se sentir mal parce qu'elles sentent qu'elles ont négligé d'investir dans les dernières années pour toutes sortes de bonnes raisons, que ce soit les enfants, un retour aux études ou une séparation.

 

Mais ce qui est vraiment important à retenir, c'est qu'il n'est jamais trop tard.

 

Qu'est-ce qu'on gagne en investissant?

 

Investir de façon systématique avec les hauts et les bas du marché, ça nous permet généralement d'obtenir des meilleurs rendements à long terme, notamment avec les intérêts composés. Sachant que le rendement moyen du marché boursier depuis 1928, avec les différentes crises est de près de 10 %.

 

Si on le compare avec un compte d'épargne qui nous donne moins de 2 %, c'est vraiment gagnant à long terme d'investir.

 

OK, mais par où on commence?

 

Avant tout, il faut analyser sa situation financière.

 

Après ça, on va prioriser de rembourser ses dettes à intérêts élevés et s'assurer d'avoir un fonds d’urgence, de la liquidité pour faire face aux imprévus. Par la suite, vient le temps de se questionner sur ses objectifs à court, moyen, long terme et finalement organiser une rencontre avec sa conseillère ou son conseiller pour mettre le tout en place et faire son profil d'investisseuse.

 

Bien justement Marie-Lou, moi j'ai fait le mien il n’y a pas super longtemps, mais quelqu'un qui a jamais fait ça, on fait comment son profil d'investisseuse?

 

En fait, c'est assez simple, c'est un questionnaire qui nous permet de connaître notre tolérance au risque et ça va nous guider aussi à faire les bons choix au niveau de nos investissements.

 

Ce qui est important de se rappeler par exemple, c’est de le mettre à jour sur une base régulière.

 

On vous lance un dernier défi : déterminez votre profil d'investisseuse.

 

Vous pouvez le faire seule ou accompagnée de votre conseillère ou votre conseiller.

 

Pour aller encore plus loin, vous pouvez consulter les outils et les articles qui accompagnent cette capsule.

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