1. Quelle est la cotisation maximale permise à un CELI?
Pour connaitre les cotisations maximales pour cette année, consultez notre page sur le CELI.
2. Qu’adviendra-t-il si je dépasse la limite annuelle de cotisations au CELI?
Un impôt de 1% par mois s’applique à la cotisation excédentaire aussi longtemps qu’elle demeure dans le CELI au cours d’une même année civile. Le changement d’année marque en effet l’entrée dans une nouvelle période de cotisation, donc le droit de cotiser pour cette nouvelle année.
Par exemple, si vous avez déposé 1 000$ en trop dans votre CELI en décembre 2018, vous devrez payer 1% de ce montant en impôt (soit 10$ pour un mois de cotisation excédentaire) à titre de pénalité. Ces 1 000$ sont soustraits en janvier 2019 de vos droits de cotisation pour cette nouvelle année. Ils ne seront dès lors plus en excès.
3. Si je n’ai pas cotisé avant cette année, qu’arrive-t-il de mes droits de cotisation des années antérieures?
Vos droits de cotisation inutilisés se sont additionnés depuis 2009, année de la création du CELI. Visitez le site de l’Agence de revenu du Canada pour voir les cotisations maximales au fil des années. Si vous n’avez encore jamais cotisé à un CELI, vous pouvez cotiser à hauteur du montant des cotisations accumulées et ce, en une seule année. Si, bien entendu, vous en avez les moyens et que vous êtes résident canadien majeur, avec un numéro d’assurance sociale valide.
4. Déposer de l’argent comptant est-elle la seule façon de cotiser au CELI?
Le CELI est un véhicule de placement qui peut comprendre de nombreux types de placements, notamment des certificats de placement garanti, des actions, des obligations, des fonds communs de placement et des fonds négociés en bourse (FNB).
Les revenus de placement des produits de placement que vous inclurez dans votre CELI croîtront à l’abri de l’impôt.
5. Qu’arrive-t-il si je retire de l’argent de mon CELI et comment puis-je y cotiser à nouveau par la suite?
Les montants retirés du CELI sont exempts d’impôt.
C’est d’ailleurs la grande différence entre le CELI et le REER, dont les montants retirés s’ajoutent à votre revenu annuel et sont par conséquent soumis à l’impôt sur le revenu.
Le montant total retiré du CELI au cours d’une année civile sera ajouté au plafond de cotisation pour l’année suivante.
Par exemple, si vous avez retiré un montant de votre CELI cette année pour financer des rénovations, vous pourrez l’ajouter à vos droits de cotisations l’année suivante, ainsi que les droits inutilisés des années antérieures.
6. Le CELI sert-il à l’épargne à court terme ou à la retraite?
Le CELI peut être utilisé pour les deux. Son principal avantage est toutefois le rendement composé s’accumulant à l’abri de l’impôt à long terme.
7. CELI est-il un meilleur instrument d’épargne-retraite que le REER?
Selon la majorité des planificateurs financiers, le REER reste le meilleur instrument d’épargne-retraite pour la plupart des gens.
Cependant, si vous prévoyez que votre taux d’imposition sera plus élevé à votre retraite qu’il ne l’est maintenant (si vous êtes encore aux études ou que vous travaillez provisoirement à temps partiel, par exemple), songez à cotiser à un CELI en premier.
REER et CELI sont en fait deux outils d’épargne complémentaires.
8. Qu’est-ce qu’un «titulaire remplaçant» sur les formulaires de demande de CELI?
Seul votre survivant (époux ou conjoint de fait) peut être nommé titulaire remplaçant. Advenant votre décès, cette personne devient le nouveau titulaire du compte, qui continue d’exister.
Le nouveau titulaire pourra alors conserver les deux CELI distincts ou encore transférer la valeur du compte au CELI qu’il détenait déjà, et ce, sans que ses propres droits de cotisation en soient diminués.
9. En quoi le «titulaire remplaçant» est-il différent du «bénéficiaire» du CELI?
N’importe qui peut être nommé bénéficiaire de votre CELI. À votre décès, le CELI sera fermé et les fonds qu’il contient seront versés au bénéficiaire.
L’opération est cependant plus complexe qu’un simple changement de titulaire.
10. Puis-je ouvrir un CELI conjoint?
Non, seuls les comptes individuels sont permis.
Vous pouvez cependant ouvrir un CELI au nom de votre conjoint et y cotiser en son nom. Ainsi, un ménage à revenu unique peut doubler l’épargne qu’elle met à l’abri de l’impôt.
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