
C’est la fin du mois et vous devez payer votre loyer ou votre prêt hypothécaire. Mais voilà que votre paie n’a pas été déposée à cause d’un bogue informatique. Avez-vous assez d’argent dans votre compte? Personne n’est à l’abri d’un pépin ou d’un oubli. La protection contre les frais de découvert peut vous éviter des ennuis. Voici son fonctionnement, ses avantages et les différentes options qui s’offrent à vous.
Un découvert, c’est quand la somme d’argent retiré de votre compte
dépasse la somme qui est disponible. Si plusieurs opérations passent
en même temps dans votre compte – le paiement du loyer ou du prêt
hypothécaire, le prélèvement automatique pour l’abonnement au gym et
l’achat d’un nouveau cellulaire, par exemple – et que vous n’avez pas
les fonds suffisants, votre compte devient alors à découvert.
Que vos finances personnelles soient en bonne ou en moins bonne
santé, il est conseillé de se protéger contre un découvert pour vous
éviter des frais et des soucis. Une insuffisance de fonds peut arriver
à tout le monde.
Par exemple, un paiement de 250 $ est effectué à partir de votre
compte, alors que vous n’avez que 100 $ en banque; il vous manque donc
150 $. C’est ici que la protection contre les découverts entre en jeu.
Voyons comment ça marche.
Une protection contre les découverts, qui s’appelle aussi marge de
crédit intégrée ou marge pour découverts chez certaines institutions
financières, vous protège en cas d’insuffisance de fonds dans votre
compte, car les transactions sont acceptées malgré la somme manquante.
Elle vous évite de vous faire refuser des transactions et de payer des
frais supplémentaires. Bref, c’est un moyen simple de parer aux petits
imprévus de la vie.
Il existe généralement 2 types de protection contre les découverts
:
Bon à savoir : La protection en cas de découvert permet de couvrir des dépenses courantes à court terme pour que vous puissiez continuer de faire vos opérations sans difficulté. Toutefois, elle n’est pas une solution de crédit. Si vous cherchez une solution de crédit à long terme, un conseiller pourra vous proposer d’autres options comme une carte de crédit, une marge de crédit ou un prêt personnel.
Abonnez-vous à notre infolettre pour recevoir les dernières analyses et tendances des marchés.
Pour obtenir ce genre de protection, vous devez tout simplement en
faire la demande à votre institution financière et accepter les
conditions, les frais et les intérêts qui pourraient y être rattachés.
Si vous avez des questions ou ne savez pas quel type de protection
choisir, n’hésitez pas à consulter votre conseiller. Il pourra vous
guider vers le service bancaire qui convient le mieux à votre
situation.
Et combien ça coûte? Les frais peuvent être facturés tous les mois ou
à l’utilisation, tout dépendamment des services offerts par votre
institution financière. Si la protection que vous avez choisie tire
des fonds sur votre carte de crédit, sachez que le taux d’intérêt pour
avance de fonds s’applique, plutôt que le taux d’intérêt pour les
achats. Cela veut aussi dire que les intérêts commencent à courir tout
de suite, car vous ne bénéficiez d’aucun délai de grâce sans
intérêt.
Généralement, les frais pour obtenir cette protection sont beaucoup
plus bas que les frais pour une insuffisance de fonds. C’est l’une des
nombreuses astuces à utiliser pour réduire les frais à payer.
Il existe plusieurs raisons de se procurer ce genre de protection. La
première est de payer moins de frais en cas d’insuffisance de fonds.
Si vous faites un chèque sans provision, vous devrez payer des frais
de découvert ou des frais de paiement refusé qui varient d’une
institution financière à l’autre. Les frais de découvert, c’est le
montant demandé par votre institution financière pour couvrir une
transaction quand vous n’avez pas assez d’argent dans votre compte.
Les frais de paiement refusé, c’est le montant que votre institution
financière vous facture par insuffisance de fonds. Ceux-ci sont
généralement de 45 $ par insuffisance, mais peuvent aller jusqu’à 65
$. Ce sont ces frais que la protection contre les découverts vous
permet d’éviter.
Autre raison : vous éviterez les transactions refusées. Vous n’aurez
donc pas de transaction à refaire, pas de frais de découvert non
autorisé à acquitter, pas d’inconvénients.
Vous aurez également l’esprit tranquille en évitant les imprévus du
quotidien, surtout si vous ne faites pas de suivi régulier des
transactions dans votre compte. Avec toutes les factures mensuelles à
payer comme le loyer ou le prêt hypothécaire, l’électricité, le
cellulaire, sans oublier les autres factures ponctuelles comme les
taxes municipales ou les droits de scolarité, il est facile d’en
perdre le fil. Et le montant à payer peut monter vite.
Si vous avez un découvert jusqu’à un certain solde négatif permis,
chaque dépôt d’argent dans votre compte va servir à rembourser le
découvert. Par exemple, si vous avez un découvert de 100 $ et que vous
déposez un chèque de 200 $, votre compte sera alors de +100 $ au final
(avant les frais de protection contre les découverts et les intérêts,
s’il y a lieu).
Informez-vous auprès de votre institution financière pour discuter
des modalités de remboursement en fonction du type de protection que
vous avez. Si vous voulez mettre fin à votre service de protection,
rien de plus simple. Vous devez tout simplement en faire la demande
auprès de votre institution financière.
Bien qu’elle soit pratique, la protection contre les découverts est à utiliser en cas d’urgence ou d’imprévu seulement. Il ne s’agit pas d’un produit de crédit comme une marge de crédit. N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller pour en savoir plus sur les types de protection ou sur les solutions de crédit. Pour vos questions, on est là.
Notes légales
1. Certaines conditions s’appliquent.
MC BANQUE NATIONALE COURTAGE DIRECT est une marque de commerce de la Banque Nationale du Canada.
MD Mastercard est une marque déposée de Mastercard International Incorporated. La Banque Nationale est un usager autorisé.
Toute reproduction totale ou partielle est strictement interdite sans l’autorisation préalable écrite de la Banque Nationale du Canada.
Les articles et renseignements accessibles sur ce site Internet sont protégés par les lois sur le droit d'auteur en vigueur au Canada ou dans d'autres pays, le cas échéant. Les droits d’auteur dans ces articles et renseignements peuvent appartenir à la Banque Nationale du Canada ou à d'autres personnes. Toute reproduction, rediffusion, communication par télécommunication, incluant par référence via un hyperlien, ou toute autre utilisation non explicitement permise, de la totalité ou d’une partie de ces articles et renseignements, est interdite sans le consentement préalable et écrit de leur titulaire respectif.
Le contenu de ce site ne doit en aucune façon être interprété, considéré ou utilisé comme s’il constituait des conseils d’ordre financier, juridique, fiscal ou autre. La Banque Nationale et ses partenaires en contenu ne peuvent être tenus responsables des dommages que vous pourriez subir dans le cadre d’une telle utilisation.
Nous tenons à vous informer que l'information présentée sur ce site web, qu'elle soit d'ordre financier, fiscal ou réglementaire, pourrait ne pas être valable à l'extérieur de la province du Québec.
Cet article est offert par la Banque Nationale, ses filiales et les entités de son groupe à titre informatif seulement. Il ne crée aucune obligation légale ou contractuelle pour la Banque Nationale, ses filiales et les entités de son groupe et le contenu des programmes et des conditions qui y sont décrits est sujet à changement.
Les hyperliens contenus dans cet article pourraient rediriger vers un site externe qui n’est pas administré par la Banque Nationale. La Banque ne peut être tenue responsable du contenu de ce site externe ni des dommages résultant de son utilisation.
Les opinions présentées dans ce texte sont celles de la personne interviewée. Elles ne reflètent pas nécessairement les opinions de la Banque Nationale ou de ses filiales.
Pour tout conseil concernant vos finances et celles de votre entreprise, veuillez consulter votre conseiller de la Banque Nationale, votre planificateur financier ou, le cas échéant, tout professionnel (comptable, fiscaliste, avocat, etc.).